dimanche 23 février 2020

Wouahhh quel chemin parcouru depuis !!
"Jusqu'au jour où..." : ce jour-là a fini par arriver !!!

Aujourd'hui je peux dire que je me sens pleinement heureuse et à ma juste place pour de vrai. Pour rien au monde, je ne voudrai être ailleurs que là où je suis.
Alors, gardez confiance car en dépit des apparences qui sont parfois très trompeuses, tout arrive toujours au bon moment. Et le bonheur arrive non pas tant qu'on le cherche avec la tête mais lorsque notre cœur est prêt à l'accueillir.
Je vous souhaite une douce Nouvelle Lune à tous et vous remercie pour votre présence, votre confiance sans cesse renouvelée et vos touchants partages qui contribuent aussi à me nourrir intérieurement dans ce qu'il y a de beau, de bon et de vrai en ce monde.
Quoiqu'il advienne, rappelle-toi : "La vie est belle !"
Carpe Diem ou Car Paix Dit Aime.
Pour trouver la Paix, nous n'avons pas d'autre choix que celui de l'Amour 
P.S : Au fil du temps, mon activité que j'avais nommée "Une histoire d'amour avec Soi" est devenue "Carpe Diem". Mon site internet qui s'appelait autrefois unehistoiredamouravecsoi.fr porte désormais mon nom mocquard.fr Il est vrai qu'il me faut encore le réactualiser car il y a du nouveau depuis... Mais bon, chaque chose en son temps !

Il était une fois,
une petite fille qui habitait toute seule dans une grande maison avec tout le confort nécessaire. Elle avait pourtant des parents cette petite fille mais des parents absents, des parents occupés, des parents préoccupés. Alors, pour ne pas rajouter de poids supplémentaire sur les épaules de sa mère ou de son père, cette petite fille a très vite appris à se taire.
Elle a tellement appris à ne pas prendre de place qu’elle grandit en passant la plupart de son temps à se demander où est sa place et même, à se demander si elle a le droit d’exister. Cette petite fille a tellement bien appris à réprimer ses envies qu’elle en est arrivée à se couper de ses propres besoins. Elle a si peur de déranger ou de ne pas être accueillie dans la bienveillance, qu’elle préfère rester isolée.
Pourtant, elle n’a pas été rejetée. Ses parents l’aiment et la couvrent d’affection et de cadeaux. Pourquoi alors ce vide, ce manque, ce trou béant dans son cœur ? Cette petite fille regarde le monde autour d’elle comme s’il lui était étranger ou qu’elle-même était étrangère à ce monde. Il y a un cri qui gronde dans sa poitrine, des larmes qui ont besoin de couler sur ses joues. Mais, qui sera là pour la contenir dans sa souffrance si elle s’y abandonne ? Trouvera-t-elle en elle les ressources nécessaires pour se consoler et se relever pour continuer à avancer et construire sa vie ?
Cette petite fille a mal. Cette petite fille a peur. Cette petite fille pleure. Cette petite fille se sent perdue. Cette petite fille est désespérée. Cette petite fille n’a plus confiance. Cette petite fille ne veut plus vivre.
Cette blessure en elle est si profonde qu’elle ne sait pas comment la guérir ?
Elle est pourtant sortie de chez ses parents, elle a parcouru le monde à la recherche de substituts de parents bienveillants, elle a rencontré des grands maîtres de sagesse, elle a fait des jeûnes pour se purifier, elle s’est aussi fait des amis sur son chemin. Elle a appris beaucoup de choses sur la vie et surtout sur elle-même.
Mais cette blessure initiale, ce sentiment d’abandon demeure une plaie vive qui peut s’ouvrir à nouveau chaque fois qu’un événement la réactive. Il semblerait que le mal qui la ronge soit une maladie incurable ? Alors, elle n’a pas d’autre choix que de l’accepter et de vivre avec. Sa blessure, plutôt que de la nier ou de lutter contre, elle peut apprendre à l’apprivoiser pour en faire son meilleur compagnon.
Alors, cette petite fille retrouve espoir tout doucement en prenant confiance en elle et en s’appropriant sa propre histoire. Elle accepte sa vulnérabilité, elle accepte de ressentir ce manque, cette incomplétude. Elle choisit même d’en faire un art. Elle choisit délibérément d’aller puiser dans ses failles pour se dépasser elle-même, se renforcer, se trouver. Elle prend même un certain plaisir à plonger dans ses ténèbres, dans ses terres inconnues car, c’est là qu’elle trouve ses vraies richesses.
Elle sait que rien ne lui appartient, elle lâche-prise, elle ne s’identifie à rien. Elle plonge, elle creuse, elle devient réceptacle, elle laisse advenir ce qui est. Son mental est au service de son expérience. Les mots servent de guidance. Elle n’est plus seule. Dans cette reliance à cet au-delà d’elle-même, la petite fille n’a plus peur. Elle se sent en sécurité. Elle sent qu’elle a le droit d’exister. Elle se sent digne d’être aimée.
La petite fille qui a rencontré cette partie profondément aimante en elle-même, sait être une bonne mère pour elle-même et peut donc devenir pleinement femme. Tout en évoluant dans le monde en tant que femme, plus elle réussit à maintenir le contact avec sa petite fille intérieure, plus elle aura accès à sa sensibilité, ses dons, sa sensualité, sa joie de vivre.
Grandir consiste sans doute à réussir à faire cohabiter toutes les différentes facettes de soi de manière la plus cohérente possible. C’est pour devenir le plus autonome possible. Non pas pour être auto-suffisant car, quoiqu’il arrive nous aurons toujours besoin de la présence de l’autre. Mais pour pouvoir créer des modes de relations plus sains que les relations de dépendances au sein desquelles on n’a pas su déployer suffisamment son individualité et son amour propre.
Cette femme qui avance dans le monde sans avoir peur de montrer sa fragilité, sans avoir peur de laisser s’échapper les fêlures de son passé, sans avoir peur de laisser apparaître les déchirures de sa petite fille intérieure, a quelque chose d’insaisissable, de mystérieux, de sauvage, d’indomptable. Cette femme attire autant qu’elle fait peur. Cette femme intrigue, fascine celles et ceux qui la croisent sur leur chemin. Cette femme qui se renouvèle chaque jour ne cherche pas l’approbation d’autrui. Elle avance et suit son instinct, échappant à tout contrôle ou tentative de manipulation ou de séduction.
Cette femme veut être libre et indépendante. Pourtant, elle aimerait partager sa vie avec un homme aussi libre qu’elle. Ce qu’elle ne peut trouver à tous les coins de rues  Alors, elle accepte son inévitable solitude comme une nécessité plus qu’un choix. Jusqu’au jour où…